Paru dans Le Chênois

Dans son édition d’octobre 2017 (n° 527), le journal Le Chênois a publié dans son courrier des lecteurs, une lettre de Philippe Lemoine sur nos suggestions des aménagements extérieurs, malheureusement sans les photos.

“On nous écrit… ” — Le Chênois (octobre 2017 / 527)

Actuellement, les immeubles du chemin De-La-Montagne (numéros 96 a 134) connaissent de profonds bouleversements. Non seulement ils seront réhaussés de deux étages, mais ils voient leurs aménagements extérieurs profondément remaniés. Afin d’agrandir les parkings, la plupart des arbres ont été abattus pour faire place a une dalle de béton, qui accueillera un nouveau terrain de jeux arborisé. Après des années d’attente anxieuse et les nuisances dues aux travaux, les habitants espèrent retrouver en 2021, fin théorique du chantier, un parc accueillant et convivial.

Depuis les années soixante, les conceptions en matière de verdure ont évolué. On est passé des pelouses roses aux haies champêtres et du chacun—pour—soi à une approche plus détendue de la convivialité. C’est pourquoi l’association des habitants ‘Groupe Montagne » propose au propriétaire plusieurs améliorations, comme la sécurisation des cheminements piétons par rapport aux autos. Elle lui suggère d’innover en tenant compte des anciens comme des futurs habitants. S’appuyant sur la Charte des Jardins, qui est une création chênoise, l’association demande l’abandon des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts et, soyons fous, des bacs en libre-service permettant aux résidents de cultiver eux-mêmes quelques salades entre cour et jardin.

Pour l’heure, le “Groupe Montagne” est en attente d’une entrée en matière de Swisslife, propriétaire des lieux. Elle pense avoir des arguments pertinents; reste a savoir si les décideurs l’entendront de cette oreille. Une Convention, laborieusement établie entre ces parties pour minimiser les nuisances durant les travaux, laisse penser qu’un espoir demeure.

Les habitants de l’immeuble 70 à 82 seront eux aussi confrontés a de tels travaux, même s’ils ne savent pas encore quand. Signataires de la même Convention, ils feront part à leur propriétaire (Credit Suisse) de leurs doléances.